Les animateurs en éducation du réseau Artisans du Monde retournent dans les salles de classe pour une rentrée équitable.
Interlocuteurs privilégiés des enseignants, l´objectif de ces formateurs est de faire comprendre aux étudiants le parcours commercial des produits que nous consommons quotidiennement et les amener à appréhender les inégalités sociales dans le monde et en quoi la consommation nous lie aux producteurs des autres pays.
Agréée par le Ministère de l´Education Nationale en tant qu´association éducative complémentaire de l´enseignement public et par le Ministère de la Jeunesse et des Sports en tant qu´association nationale de jeunesse et d’éducation populaire, Artisans du Monde vise à promouvoir une consommation responsable, une économie solidaire et une éducation à l´environnement pour un développement durable.
A travers ces différents ateliers et animations pédagogiques, qui vont de la primaire à l´université, Artisans du Monde aide à prendre conscience des réalités économique, sociale, culturelle et écologique de notre époque et invite les jeunes à réfléchir sur les causes, les conséquences et les alternatives pour agir, à leur échelle, pour un monde plus juste et équitable. «Les jeunes sont curieux de mieux connaître le monde qui les entoure mais sont souvent pessimistes quant à l´avenir. Notre rôle est de leur donner des pistes de réflexion et des alternatives pour développer leur conscience citoyenne», ajoute Marjolaine De Clercq, animatrice d´Artisans du Monde, qui coordonne chaque année une quarantaine d´animations abordant la thématique du commerce équitable, du développement durable et de la solidarité internationale.
Pour faire passer le message, Artisans du Monde emploie des outils éducatifs conçus pour le milieu scolaire comme des dessins animés, des vidéos, des expositions, des manuels, des kits d´animation, des concours et des jeux de sensibilisation. Les animations pédagogiques peuvent se terminer par un moment convivial de dégustation de produits du commerce équitable. «Depuis que j'organise ces interventions dans mon lycée, les étudiants se montrent de plus en plus
sensibilisés et certains deviennent vraiment des "consommacteurs", d'autres se tournent plus facilement vers des ONG pour faire des stages une fois qu'ils ont intégré une école », déclare Mme. Brillaud professeur du lycée Mermoz à Montpellier.
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